ban_irlande

Une terre de poètes au rythme des saisons


L'lrlande, un nom qui fait rêver, un nom qui évoque et fait surgir immédiatement à l'esprit toute une série d'images, de clichés.... Images de poésie, de douceur, de tendresse...



paysage



L'inimitable vert des prés que d'interminables murets de pierres sèches découpent en de surprenants damiers et le brun aux milles nuances des vastes tourbières omniprésentes, domaines de moutons rigolos ou d'ânes curieux...
La mer n'est jamais très loin avec ses plages superbes, discrètes ou immenses, offertes aux caprices du vent et aux vagues paresseuses ou chargées de fureur. C'est aussi le silence à peine troublé par le passage d'une escouade de grands oiseaux blancs ou le galop feutré de superbes chevaux heureux d'espace et de liberté...



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Péninsule d'Achill. (Rép. d'Irlande)



La pluie ? Elle est c'est vrai, bien souvent présente mais jamais pour longtemps. Pressée, bousculée même, par un vent toujours actif, elle ne fait que passer, laissant bien vite le soleil, son vieux complice, jouer du pinceau et puiser dans sa palette une magique inspiration. Tenace souvent, entre deux gouttes il glisse sa lumière ; il trouve, de plus, dans la brume légère une alliée pour adoucir les teintes et multiplier les nuances.

L'eau ? Elle est bien sûr partout, chante et glisse entre les herbes folles, dévale des falaises, se coule, se love entre prés et collines. Souvent chargée de tourbe, brune comme la fameuse Guinness, elle se perd et se calme dans les lacs immenses ou secrets, si nombreux qu'il vaut mieux ne pas les compter.



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Petit port de pêche. (Péninsule d'Achill - Rép. d'Irlande)



Images bien réelles. Et ce n'est pas tout. Il y a les montagnes qui ceinturent presque totalement l'île. Usées, vieilles, elles ne manquent pourtant pas de panache et, bien que peu élevées, elles paraissent souvent immenses à force de se frotter aux nuages. Monde en trompe-l'oeil. En peu de temps et mine de rien les paysages se découvrent, changent et enchantent.

Des routes dénouent leurs lacets, s'accrochent aux parois, plongent dans une vallée, zigzaguent le long d'une côte, frôlent un lac, musardent dans les landes ou les sous-bois et ondulent sur les tourbières. Certaines, sans raison, s'arrêtent d'un coup: à l'entrée d'une crique, à la porte d'une chaumière, au sommet d'une montagne...

Surprises et étonnements garantis dans une nature tour à tour tendre et sauvage.


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Pêche de maquereaux. (Péninsule de Dingle - Rép. d'Irlande)



Et il y a les gens. Rencontres faciles. Une porte qui s'ouvre, une bicyclette qui s'arrête, de longs conciliabules entre deux voitures bloquant le passage. Un sourire, des mots échangés, une direction à suivre, une invitation, le thé, une cheminée où se consument lentement des briquettes de tourbe...
Impression que le temps ne compte pas. Ou plus exactement, qu'ici, se prend le temps de vivre. Ne pas se presser, oublier le plus vite possible tout esprit cartésien sont les clés les plus sûres pour la découverte de l'Irlande profonde.



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Jeune Tinker. (Ballinasloe - Rép. d'Irlande)